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Mers et océans : vecteurs essentiels de la mondialisation P.318-319 Les mers et les océans fournissent de nombreuses ressources. Ils sont aussi des supports essentiels des échanges mondialisés : cʼest la maritimisation de lʼéconomie mondiale. La mondialisation sʼappuie donc sur les mers et océans.En quoi les espaces maritimes sont-ils essentiels, en tant que supports des échanges mondialisés ?Pour entrer dans le chapitre Un porte-conteneurs dans le port d’Hambourg (Allemagne)1 2 3
1. Les pétroliers représentent la majorité des navires de commerce dans le monde. 2. Le passage du canal de Suez ou du canal de Panama est payant. 3. Quelle part de ce que nous consommons a transité par les mers et océans ? 4. La majorité des télécommunications passe par les fonds marins. Voir la correction ⬥ En Solitaire, réalisé par Christophe Offenstein, met en scène l’histoire d’un skipper réalisant le tour du monde à la voile à l’occasion du Vendée Globe. Ces courses maritimes témoignent de l’intérêt croissant des sociétés pour les mers et océans. Utilisation des cookies Lors de votre navigation sur ce site, des cookies nécessaires au bon fonctionnement et exemptés de consentement sont déposés. Lettres et Sciences humaines Fermer Manuels de Lettres et Sciences humaines Manuels de langues vivantes
De quelle manière les mers et océans sont-ils devenus des espaces privilégiés pour circuler et échanger dans le monde ?Voir la correction Les échanges maritimes, vecteurs du commerce mondialiséPour analyser les échanges mondialisés, il faut représenter les flux du commerce maritime. Ceux-ci sont le vecteur principal des échanges matériels dans le monde, mais ils ne sont pas uniformes : ils sont hiérarchisés. La principale route maritime (Asie/Europe via le canal de Suez) domine les autres routes (par le cap de Bonne-Espérance, entre Asie et Amérique du Nord, entre Amérique du Nord et Amérique du Sud via le canal de Panama). Certains passages sont stratégiques. Des routes polaires pourraient émerger, entre l'Asie et l'Europe, le long des côtes nord de la Russie ou entre l'Asie et l'Amérique du Nord, le long des côtes nord du Canada. Toutefois, leur importance est encore très limitée. Ces routes sont connectées à un réseau de ports, mettant en relation les grandes aires régionales insérées dans la mondialisation. Les plus grands ports mondiaux sont essentiellement situés en Asie orientale (Shanghai, Ningbo, Guangzhou et Hong Kong en Chine ou Busan en Corée du Sud), en Europe occidentale (Rotterdam aux Pays-Bas), en Amérique du Nord (Los Angeles et La Nouvelle-Orléans) et au Moyen-Orient (Dubaï). Des « façades maritimes » se dégagent alors nettement sur les côtes où se situent ces ports. Cependant, des espaces entiers, même parmi les pays émergents (en Amérique du Sud ou sur la côte est de l'Afrique), sont relativement ou totalement à l'écart des grands flux mondiaux maritimes et ne possèdent pas de port important, c'est le cas de l'Algérie, voire sont enclavés, c'est-à-dire dépourvus d'accès à la mer. Certains espaces, comme la mer des Caraïbes ou le golfe de Guinée, connaissent d'importants flux maritimes illégaux. Exercice bac numériqueLes limites de l'exploitation intensive d'une ressource maritime : le cas du sable En analysant les documents et en vous appuyant sur l'exemple du sable, montrez que les ressources des mers et des océans sont stratégiques, mais que leur exploitation intensive pose des problèmes économiques, sociaux et
environnementaux. Voir la correction Les ressources en sable, longtemps considérées comme illimitées, sont en réalité de plus en plus réduites. La population mondiale a quasiment triplé en 60 ans et le sable est la deuxième ressource la plus utilisée après l'eau. Il faut 30 000 tonnes de sable pour faire un kilomètre de route, 12 millions de tonnes de sable pour une centrale nucléaire (soit 60 000 maisons individuelles qui demandent 200 tonnes de sable chacune pour leur construction). [...] La solution a donc été d'aller le chercher sur les plages ou dans les océans et les mers, le plus près des côtes possibles pour des raisons de coûts et d'efficacité. [...] Dans de nombreux pays en voie de développement, des mafias se sont donc créées, profitant de l'essor de l'immobilier pour vendre aux promoteurs cette ressource qu'elles font piller par des travailleurs sous‑payés [...]. L'extraction de sable dans les mers et océans est devenu une activité à très grande échelle et commence à poser de nombreux problèmes. Le principal est celui de l'érosion des côtes. Les études actuelles estiment qu'entre 75 et 90 % des plages du monde reculent. L'exemple de la Floride — ou 9 plages sur 10 sont en voie de disparition — est inquiétant, mais pas autant que celui de l'Indonésie ou 25 îles ont déjà disparu sous l'effet des extractions massives de sable. La technique est simple : des bateaux traînent des appareils sous‑marins le long des côtes pour aspirer le sable des dunes sous‑marines et le rejeter sur le pont. Au‑delà de l'érosion engendrée, cette aspiration crée des remous qui assombrissent l'eau, ce qui abîme la flore sous‑marine, sans compter les petits poissons tués par l'engin aspirant. Ces extractions sont en croissance de partout sur la planète dans des proportions inquiétantes. TV5monde.com, Pénurie de sable : un enjeu planétaire environnemental et économique, 11 février 2020. Utilisation des cookies Lors de votre navigation sur ce site, des cookies nécessaires au bon fonctionnement et exemptés de consentement sont déposés. |